Baudoin Jean AUVERGNE BOURBONNAIS FOREZ - La Sculpture Flamboyante
Prix habituel
€68,00 EUR
Prix habituel
Prix soldé
€68,00 EUR
Prix unitaire
par
Éditions CRÉER. 392 p. Format: 21,5x30,5 cm, épaisseur: 3 cm. Ouvrage abondement illustré (photographie en noir et blanc, et en couleur)? relié toilé sous jaquette pelliculée. Avec Table des matières, Bibliographie, Index des noms de lieux, Index des noms d'artistes. Poids 2,2kg. Qui savait que le Bourbonnais et l'Auvergne étaient si riches d'images flamboyantes ? Le mécénat des ducs de Bourbon devenu le refuge des artistes à cette période troublée explique ce foisonnement. Cet ouvrage fait suite aux « Grands Imagiers d'Occident » qui introduisaient l'étude de la sculpture flamboyante en Europe (Prix Strasbourg), au volume sur la Champagne et la Lorraine (Prix des feuilles d'or de Nancy) et aux deux autres volumes de cette collection, consacrés respectivement à la Normandie et Île-de-France et à la Bourgogne et Franche-Comté. Les fastueux chantiers des ducs de Bourbon et de Jean de Berry ont laissé des merveilles insoupçonnées dans ces régions qui, après avoir porté quelque trois cents ans plus tôt l'art roman à des sommets de rigueur, ont su laisser s'épanouir toute leur sensibilité dans les finesses de la statuaire flamboyante. Malgré l'ampleur de l'empreinte romane, l'Auvergne et le Bourbonnais n'ont pas échappé au renouveau flamboyant qui embrase l'Occident au crépuscule du Moyen Âge. Plus discret qu'en d'autres régions, ce renouveau n'est pas moins profond dans les formes et les mentalités. De même que le premier art gothique correspond au temps des cathédrales, de même l'art flamboyant est lié au temps des Saintes-Chapelles. Celles-ci justement connaissent un succès particulier au pays des Bourbons, où le développement du culte de la Passion est la conséquence directe de l'héritage de saint Louis. Refuge des sculpteurs français au moment de la crise monarchique, la terre des Bourbons devient bientôt un centre de rayonnement artistique. L'art du XVème siècle est vanté pour son réalisme dont la Bourgogne reste la référence absolue. Pourtant un courant parallèle se met en place en Auvergne et Bourbonnais grâce à l'intervention de grands artistes, comme André Beauneveu, Jean de Cambrai, Philippe Colombe et Jacques Morel. Caractérisé par son esprit de mesure, ce courant adouci connaît son heure de gloire de 1480 à 1520. C'est alors qu'interviennent d'autres célébrités, comme Michel Colombe, Jean de Chartres ou encore Martin Cloître et Benoît Bomberault. C'est le prélude de l'école ligérienne.