Breslau Pointe sèche Contre-jour (1889)

Pointe sèche originale de Louise Breslau d’après son tableau (1888) pour La Gazette des Beaux-arts de septembre 1889. Sous le TC, à g. Louise Breslau pinx, à d Exposition universelle, en dessous Gravure  à la pointe sèche par l'artiste, en bas Gazette des beaux-arts et Imp. Eudes. Bibl. : La Gazette des Beaux-arts demande à Louise Breslau une pointe sèche originale afin d'illustrer le premier article de Maurice Hamel (1856 † 1949) sur l'Exposition Universelle de 1889, « Les écoles étrangères » (pp. 225-256) ; l'illustration du deuxième article étant confiée au graveur bourbonnais Marcellin Desboutin (Cérilly (Allier), 26 août 1823 † Nice, 18 février 1902) avec une pointe sèche d'après le peintre hollandais Jozeph Israëls (1824 † 1911). Dans cette estampe, gravée, Louise Breslau s’est représentée, appuyée contre le rebord de la fenêtre près duquel est accoudée son amie, l’écrivain et peintre Madeleine Zillhardt (1863 † 1950), à gauche. La feuille h. 188*273 mm, au TC 125*205 mm, au CP 155*225 mm.

Peintre, pastelliste, dessinateur, graveur, Marie Louise Catherine Breslau dite Louise Breslau (Munich (Allemagne), 6 décembre 1856 † Paris, 12 mai 1927) étudie la peinture en Suisse avant de prendre conseils auprès de Degas (1834 † 1917) et Jules Bastien-Lepage (1848 † 1884). Emile Hovelaque distingue trois périodes dans l'œuvre de L. Breslau : les peintures de (1867-1881) et (1886-1888) ainsi que (1893-1904), les pastels (1887-1893) ; Ses scènes intimistes bouleversaient Marie Bashkirtseff (1858 † 1884). Yvanhoé Rambosson souligne « les notations douces de Mlle Louis Breslau », La Plume, 1899, p.95. Alors que Guillaume Apollinaire, « chatouillant l'art », apprécie régulièrement les expositions de Louise Breslau.